En tant qu'êtres subjectifs ayant un vécu et des expériences particulières, nous avons tous notre lot de croyances, c'est-à-dire une atmosphère intérieure qui reflète notre singularité ; et ces croyances déterminent pour ainsi dire notre rapport au monde et à autrui. Il est cependant naturel d'imaginer que les autres possèdent également une intériorité qui leur est propre, et donc leurs croyances particulières.
Pourquoi donc ces propos à mi-chemin entre la philosophie et la pure évidence ? Car hier, alors que je buvais une pinte de Cheval Blanc en échangeant des idées avec des amis, l'un d'eux est parvenu à freiner mon élan comme je m'efforçais de clarifier un point. Chose tout à fait banale, je l'admets. Or, il s'avère qu'il a bloqué ma verve avec une idée précise : celle de l'honnêteté intellectuelle. Et comble de l'ironie, il aurait été malhonnête de ma part de renchérir sur mes propos, puisque les mots se sont soudainement embrouillés dans mon esprit. Le silence s'est donc imposé à moi, et j'ai jugé préférable d'admettre mon impuissance plutôt que d'argumenter de manière chaotique. À mes yeux, une méditation prochaine était requise, ce qui m'amène à l'idée suivante : il vaut se taire que d'ergoter avec mauvaise foi.
Le reste incombe au silence...
6 commentaires:
J'ai l'impression que le silence est souvent interprété comme une faiblesse. Surtout dans les médias. Ton billet me rejoint.
Selon moi, se taire n'est pas une faiblesse mais un art ; un peu comme les silences sur une partition musicale :)
J'aime bien le silence entre le point et le début d'une phrase. Parfois.
Bon sujet de conversation pour le prochain lancement de Brins. :)
Héhé oui, au plaisir d'en discuter en trinquant au nom du silence ;)
Je n'ai aucune croyance !
Mais ne me croyez pas ! ;-)
Ah mais voilà. Pourquoi je déteste les conversation
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