mercredi 21 août 2013

Invitation officielle

Que dire, sinon : venez trinquer !


vendredi 16 août 2013

Lancement : Le récital des décadents

Le lancement de mon roman Le récital des décadents, publié aux éditions Sémaphore, aura lieu jeudi le 5 septembre, au troisième étage de l'Amère à boire. Vous y êtes cordialement invités ! (Au-delà de 20h00, pour les plus coriaces d'entre vous.)

Voici le descriptif, en quatrième de couverture :

Nathaniel, un étudiant romantique, cherche un lieu où lire ses poèmes. Sa rencontre avec Bernard et Donatien, adeptes de la poésie charnelle, bouleversera sa vie. Plongeant dans un univers dément et sadomasochiste, à la recherche de la parole pure et de la source même de la création, Nathaniel délaissera peu à peu ses idéaux et découvrira qu’il porte en lui un rêve « d’élégante cruauté ».
Le récital des décadents traite de pulsions créatrices, de l’irrésistible attrait pour la nouveauté et l’outrance, seules manières de se distinguer dans un monde désabusé, et de la récupération de la folie comme expression artistique authentique. Ce roman pose un regard percutant et satirique sur la course vers l’inédit et décape la démesure de notre époque.

samedi 9 mars 2013

Sempiternelles occupations

Qu'écrire après une énième période de silence, cette fois-ci plus prolongée que les autres ? Ces derniers mois, le doctorat et l'enseignement en philosophie ont accaparé mon temps, le peu qu'il me restait ayant été consacré à l'écriture. Je me bornerai ici à faire part de mes dernières publications.
Une courte nouvelle intitulée « La venue des fées clochettes » est parue cet hiver dans le numéro 62 de la revue Virages. Un texte plus long et à saveur SF, « Sous les fils de l'élégance », a quant à lui trouvé place dans le numéro 34 de Brins d'éternité. Du reste, mon roman Le récital des décadents paraîtra l'automne prochain au lieu de cet hiver, tel qu'il avait été prévu.
Encore beaucoup de travail à venir pour l'heure...


dimanche 30 septembre 2012

Boréal 2013 : premier communiqué

Je vous invite à consulter le premier communiqué de Boréal 2013, qui aura lieu du 3 au 5 mai 2013, à l'Hôtel Espresso, à Montréal : http://congresboreal.ca/

Vous pouvez également vous y inscrire à cette adresse : http://www.congresboreal.ca/files/Boreal2013_bulletin_inscription.pdf

En espérant vous y croiser l'an prochain !

lundi 13 août 2012

La danse macabre de l'amer (et autres vers qui se succèdent...)


la danse macabre de l’amer
où les fantaisies lubriques ont cours
malmène les rêveurs d’une liberté vacillante
de là pourquoi ces derniers vents palpitent
en colère contre la racaille mondaine
qui frétille tour à tour
sous les beaux costumes endiablés
par le musc d’une politique à mordre le vent

les projections frappent semblables à l’orage
sous la teinte des contre-plongées
et l’humus des printemps qui n’éclosent jamais
s’aggripe au fond de la gorge des hirondelles
en rage dans la mer bouillonnante
où les bulles resplendissent comme autant de bris de vitres
et où les mannequins montrent leurs seins
dont la peau entaillée crache des perles d’améthyste

comme la valse persiste en tintements métalliques
les rictus foisonnent parmi les ciseaux fracassés
et la couleur du sang dans ses teintes noires et cramoisies
se tranche peu à peu en vue de disparaître
en grogne envers et contre tout
la pitié plein la tête et la tendresse lucide
de ces voix qui résonnent
pour l’envol des sélénites vers nulle part


mercredi 18 juillet 2012

Écriture, mémoire et Fantasia

Quelques nouvelles en vrac :

-Les corrections du Récital des décadents sont terminées. Le roman paraîtra en hiver 2013.

-L'écriture de mon mémoire sur Kierkegaard achève ; après quoi j'aurai plus de temps pour écrire, quoique avec le doctorat à venir...

-Le Festival Fantasia approche ! Encore une fois cette année, Brins d'éternité aura son dossier sur l'évènement.

Afin de vous donner un avant-goût, voici deux critiques rédigées l'an dernier :

El Sanatorio
Au fil des jours, Luis et Arturo, de jeunes cinéastes amateurs, recueillent des informations concernant un vieil hôpital désaffecté. Selon les rumeurs, d’étranges apparitions épouvanteraient les imprudents qui s’y aventureraient. Or, les divers témoignages ne concordent que peu, laissant présager un doute quant à la véracité des propos. Pour leur part, Luis et Arturo ne croient guère aux fantômes et se lancent dans la réalisation d’un documentaire dans l’unique but de se tailler une réputation à leur école. Ils ignorent toutefois que leur documentaire ne verra jamais le jour… El Sanatorio est tourné sous la forme d’un faux documentaire, apportant une touche réaliste qui ne peut que plonger l’auditeur dans la situation périlleuse des personnages. De plus, en dépit de l’atmosphère horrifique qui imprègne le film d’un bout à l’autre, celui-ci est teinté d’un humour bien dosé qui dévie subtilement vers des scènes plus terrifiantes. Il n’est donc guère étonnant qu’El Sanatorio ait remporté le Prix du public au festival Morbido de Mexico, étant donné son caractère à la fois distrayant et cauchemardesque !
 

Rare Exports : A Christmas Tale
Près de sa demeure en Laponie, le jeune Pietari espionne une compagnie américaine qui s’apprête à exhumer le Père Noël. Quant aux villageois, ils blâment les Américains d’avoir nui à leurs activités commerciales en ayant massacré tous les rennes de la région. Pendant qu’ils préparent une vengeance impitoyable, Pietari fait des recherches et découvre que le Père Noël n’est guère le personnage attachant des récits merveilleux. Il s’agit en fait d’un être sadique qui prend plaisir à punir les enfants en les faisant cuire dans des marmites fumantes. Pietari prévient les villageois, mais ils ne s’en préoccupent pas. Il décide alors d’agir seul pour éviter une offensive imminente du Père-Noël… Avec Rare Exports : A Christmas Tale, le réalisateur finlandais Jalmari Helander nous livre un premier long métrage d’une qualité indéniable, un conte de Noël sombre qui se démarque par une originalité sans précédent. Son aspect réaliste bascule peu à peu vers un fantastique noir mêlé d’un humour des plus déjantés. Rare Exports ne décevra en rien les amateurs de contes féériques à l’ambiance glaciale.


mardi 17 juillet 2012

Vaine poésie


à grands coups de ciseaux
l’âme vacillait

dans un ciel fumigène
où les bombes éclataient parmi les bourgeons
aux siècles badins des androgynes
bing bang bung !

à grands cris de souillures
l’esprit planait

sous les verres mosaïques
à travers lesquels éclataient les particules
en cet espace fluide et laïc
cric crac cruc !

voilà que tous rient
d’un grand rire sonore

hi ha hu !...