lundi 30 août 2010

Un peu de poésie...

Plus d'un mois... Alors pourquoi pas un poème ?

Noyé sous les bulles de plomb
par une vague inquiétude intemporelle
le scaphandre abdique aux caresses incestueuses
alors que les bêtes divaguent
sous le ciel rouge
scintillant

mais les spasmes le font danser
des arabesques pneumatiques et tranchantes
elles ne font qu’encourager les spectres sempiternels
à l’ignorer dans les lames rougies

il s’offre alors aux horlogers célestes
les mêmes qui oscillent sur les balançoires mortelles
à l’instar des naïfs insensés
de ces chairs riantes aux orbites de feu
de ces flammes tournantes

sous le joug métallique des aiguilles
elles transpercent la vue…