
Après une lecture du Loup du sanatorium du même auteur, Le protocole Reston m'a agréablement surpris, tant pour l'amélioration du style par rapport à son prédécesseur que pour le plaisir qu'on en tire. Le rythme de ce roman est très réussi, les chapitres dans lesquels l'aventure se déroule s'entremêlant avec des intermèdes dans lesquels les ministres mettent en place le fameux protocole. Il est par ailleurs amusant de lire en plein roman de zombie une dispute caricaturale entre le premier ministre du Québec et le chef de l'opposition officielle, ce qui donne une touche d'humour noir au récit.
La couverture du Protocole Reston est fidèle à l'histoire : les yeux rouge, le teint malade, le regard tragique d'un être prisonnier entre la vie et la mort... L'atmosphère est noire, et un certain souci du réalisme est présent tout au long du récit. Les voitures n'explosent pas lorsqu'on tire un coup de fusil sur celles-ci, et le sang ne gicle pas pour rien. Il aurait d'ailleurs été intéressant d'exploiter un peu plus cet aspect, qui rend l'histoire plus troublante que drôle, les films de zombies étant souvent plus humoristiques qu'horrifiques. Le protocole Reston consiste donc en un très bon roman – l'un des rares romans de zombie québécois – et la possibilité d'une suite n'est pas à écarter...
5 commentaires:
Là je me sens en retard de ne pas l'avoir lu encore! Je vais me le chercher Samedi au SLM..Dédicacé en plus ;)
Ça en vaut la peine. :)
Tu me fais penser : je vais apporter mon exemplaire au lancement de Brins !
ah, pas mal... j'essaierai de le garder en tête pour de futures explorations fictionnelles.
Aigo, je t'invite fortement à l'essayer!
Il me faut à tout prix lire ce livre...et dans la même veine terminer World War Z...Un autre roman de zombie fort intéressant écrit sous forme de témoignages de survivants recueillis.
Enregistrer un commentaire