La saison estivale est terminée depuis déjà un certain temps pour nombre de gens et s'amenuise petit à petit pour les autres. En ce qui me concerne, le 7 septembre prochain marquera le début de ma deuxième session à la maîtrise, ce qui toutefois ne m'empêchera aucunement de peaufiner de temps à autre mes projets personnels, qui progressent au fil du temps sans pour autant se manifester. C'est d'ailleurs l'une des raisons pour laquelle je ne blogue que très peu, n'ayant rien de vraiment concret à partager, d'autant plus que je préfère mettre mes efforts ailleurs, là où tout n'est encore que "projets-à-venir".
Pourtant – question de me contredire un peu –, je souhaite faire un effort supplémentaire en vue de rendre ce blogue plus intéressant, moins vide et stagnant. Mais que pourrais-je bien y écrire qui soit à la fois sensé et attrayant ? Des impressions, des critiques, des pensées ? Pourquoi pas un peu de tout ça ? N'est-ce pas d'ailleurs l'utilité d'un blogue que de partager des mots en lien avec sa propre subjectivité ? Qui plus est, il pourrait également s'agir d'une excellente façon d'exercer sa plume sans pour autant se sentir coupable si une tournure maladroite ou un mot mal utilisé venait à se glisser à l'intérieur du texte, qui n'a ici aucune prétention littéraire, si ce n'est celle d'écrire pour écrire.
Donc, comme je le mentionnais plus haut, l'été laissera bientôt place à l'automne. Pourtant, le retour aux travaux et aux recherches théoriques n'est aucunement négatif à mes yeux, puisque les trois derniers mois furent consacrés à l'écriture de quelques nouvelles, de même que du premier jet d'un roman, qui sera très bientôt parachevé. Et comme toute chose, l'écriture est une activité qui demande quelque période de repos afin de se ressourcer de différentes manières, par exemple en lisant et en apprenant des choses de toutes sortes. Car si l'acte de l'écriture exige une sorte de don de sa personne, une extériorisation de ses pensées réelles ou imaginaires, la lecture et l'apprentissage ne vont pas sans une certaine ouverture au monde, qui en a beaucoup à dévoiler. Et si cette ouverture permet d'une part de refaire le plein d'idées et de reprendre son souffle afin d'éventuellement s'abandonner de nouveau à l'inspiration ainsi qu'à l'écriture, elle permet d'autre part de se heurter contre ce qui lui est encore inconnu. Il résulte d'un tel "heurt" de l'étonnement, de l'émerveillement ; et souvent, l'inspiration surgit du même coup, de là l'importance d'être aux aguets face à la réalité externe.
Pour conclure ce court billet quelque peu épars, j'affirme que dernièrement, un tel "heurt" s'est produit chez moi alors que je découvrais la plume d'Alfred de Musset, poète romantique d'origine française qui a vécu durant la première moitié du XIXe siècle. Or, bien qu'il ait surtout écrit de la poésie, c'est son roman La confession d'un enfant du siècle qu'il m'a été donné de lire, ouvrage qui raconte d'une manière plus ou moins autobiographique la relation qu'il a entretenue avec George Sand alors qu'il était encore à l'aube de la vingtaine. Mais ce qui m'a surtout marqué dans ce livre, ce n'est pas tant l'histoire – plutôt banale à vrai dire – que la musicalité qu'on y trouve, Musset ayant réussi à faire couler les mots avec une limpidité toute particulière, sans pour autant omettre la profondeur des propos qui forment l'ensemble du roman, chaque phrase étant saisissante en elle-même. De plus, Musset a mis de l'avant ça et là des bribes d'idées fort mémorables, telles que "Il y a un danger terrible à savoir ce qui est possible, car l'esprit va toujours plus loin", ou encore "Il est doux de se croire malheureux, lorsqu'on n'est que vide et ennuyé". Pensées très romantiques, certes, mais qui regorgent d'un esthétisme indéniable qui laisse rarement indifférent...
Pourtant – question de me contredire un peu –, je souhaite faire un effort supplémentaire en vue de rendre ce blogue plus intéressant, moins vide et stagnant. Mais que pourrais-je bien y écrire qui soit à la fois sensé et attrayant ? Des impressions, des critiques, des pensées ? Pourquoi pas un peu de tout ça ? N'est-ce pas d'ailleurs l'utilité d'un blogue que de partager des mots en lien avec sa propre subjectivité ? Qui plus est, il pourrait également s'agir d'une excellente façon d'exercer sa plume sans pour autant se sentir coupable si une tournure maladroite ou un mot mal utilisé venait à se glisser à l'intérieur du texte, qui n'a ici aucune prétention littéraire, si ce n'est celle d'écrire pour écrire.
Donc, comme je le mentionnais plus haut, l'été laissera bientôt place à l'automne. Pourtant, le retour aux travaux et aux recherches théoriques n'est aucunement négatif à mes yeux, puisque les trois derniers mois furent consacrés à l'écriture de quelques nouvelles, de même que du premier jet d'un roman, qui sera très bientôt parachevé. Et comme toute chose, l'écriture est une activité qui demande quelque période de repos afin de se ressourcer de différentes manières, par exemple en lisant et en apprenant des choses de toutes sortes. Car si l'acte de l'écriture exige une sorte de don de sa personne, une extériorisation de ses pensées réelles ou imaginaires, la lecture et l'apprentissage ne vont pas sans une certaine ouverture au monde, qui en a beaucoup à dévoiler. Et si cette ouverture permet d'une part de refaire le plein d'idées et de reprendre son souffle afin d'éventuellement s'abandonner de nouveau à l'inspiration ainsi qu'à l'écriture, elle permet d'autre part de se heurter contre ce qui lui est encore inconnu. Il résulte d'un tel "heurt" de l'étonnement, de l'émerveillement ; et souvent, l'inspiration surgit du même coup, de là l'importance d'être aux aguets face à la réalité externe.
Pour conclure ce court billet quelque peu épars, j'affirme que dernièrement, un tel "heurt" s'est produit chez moi alors que je découvrais la plume d'Alfred de Musset, poète romantique d'origine française qui a vécu durant la première moitié du XIXe siècle. Or, bien qu'il ait surtout écrit de la poésie, c'est son roman La confession d'un enfant du siècle qu'il m'a été donné de lire, ouvrage qui raconte d'une manière plus ou moins autobiographique la relation qu'il a entretenue avec George Sand alors qu'il était encore à l'aube de la vingtaine. Mais ce qui m'a surtout marqué dans ce livre, ce n'est pas tant l'histoire – plutôt banale à vrai dire – que la musicalité qu'on y trouve, Musset ayant réussi à faire couler les mots avec une limpidité toute particulière, sans pour autant omettre la profondeur des propos qui forment l'ensemble du roman, chaque phrase étant saisissante en elle-même. De plus, Musset a mis de l'avant ça et là des bribes d'idées fort mémorables, telles que "Il y a un danger terrible à savoir ce qui est possible, car l'esprit va toujours plus loin", ou encore "Il est doux de se croire malheureux, lorsqu'on n'est que vide et ennuyé". Pensées très romantiques, certes, mais qui regorgent d'un esthétisme indéniable qui laisse rarement indifférent...
1 commentaire:
Je crois que tu définis bien ce qui, pour moi aussi, est un blogue. J'ai hâte de plus te lire plus souvent!
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