dimanche 19 juillet 2009

L'immortalité en oeuvre...

C'est entre deux chapitres d'une lecture des Possédés de Dostoïevski (hum...) que j'écris un petit mot afin de donner quelques nouvelles. Ces derniers jours ont été très chargés, puisque le festival Fantasia occupe quelques-unes de mes soirées, sans oublier le congrès Boréal, que je prépare avec mes collègues et amis. De plus, je suis deux cours d'été... (je suis indomptable !) Mais une chose particulière m'occupe ces derniers jours : l'écriture d'une nouvelle qui a pour thème le prolongement de la vie. Cela fait plusieurs semaines que je m'intéresse à la notion d'immortalité, et j'ai fais quelques petites recherches sur le sujet, qui, par ailleurs, se sont avérées très intéressantes. Je n'ai pas envie d'étaler de longues théories sur ce thème, au demeurant "invraisemblable", l'arrêt du vieillissement étant à ce jour un "idéal" pour les uns, et peut-être une "menace" pour d'autres... J'ai toutefois lu deux romans de science-fiction qui traitent de l'immortalité, soit La cité et les astres d'Arthur C. Clarke, que j'ai énormément apprécié, et La vie éternelle de Jack Vance, également excellent. Dans la première œuvre, l'immortalité y est exposée d'une manière originale : l'esprit des individus est mémorisé à l'intérieur d'un puissant ordinateur quasi omnipotent, et lorsqu'un être meurt, il renaît plusieurs milliers d'années plus tard. Il est possible d'y déceler une forte analogie entre l'immortalité et la théorie de la transmigration dans la pensée indienne, l'esprit se réincarnant dans un nouveau corps quelque temps après la mort de l'individu. Quant à l'oeuvre de Vance, elle présente une société hiérarchisée divisée en cinq classes, chacune d'elles offrant à l'individu qui en fait partie un prolongement de quelques années de vie. Il s'ensuit une lutte de tous contre tous, chacun désirant élever son statut social afin de devenir "Amarante", statut qui offre plus de trois siècles de longévité... Bref, ces deux romans sont plutôt inspirants, bien que l'idée que je souhaite développer pour ma nouvelle diffère de celles des deux auteurs en question.
Maintenant, je retourne lire Dostoïevski !...

1 commentaire:

Messieurs Bouachiche / Deveureux. a dit…

Cher DH (Lawrence),

Depuis quelque temps maintenant nous avons l'habitude d'arpenter la "blogosphère" et nous faisons un constat clair et distinct sur la francophonie : les jeunes québécois sont plus compétents que les jeunes français, notamment du point de vue créatif. Ceci pour vous dire que nous prenons du plaisir intempestif à traverser le réseau canadien et à en retirer des lectures pertinentes.
Prenez donc ce message pour un témoignage de sympathie. Quant à être fidèle à la fois au thème de l'immortalité ainsi qu'au domaine propre de la philosophie, comment ne pas penser au Phédon ? Se pourrait-il que vous écriviez quelque chose sur la destinée de l'âme qui soit à même de rassurer les amis éplorés de Socrate ? Un jury littéraire aurait alors la bonne idée de vous offrir un coq quand bien même celui-ci, dans les termes socratiques, est symbole d'une guérison de la vie qui se traduit inexorablement par un basculement dans la mort. Reste à territorialiser les lieux du mourir autrement que par des mythes, entreprise littéraire hautement louable et déjà introduite par Les Thanatonautes.

Bonne continuation et bonne lecture de Dostoïevski.

KB/KD