L'erreur, l'ignorance, la naïveté, l'immaturité, la dépendance, etc., font partie de l'histoire d'une vie, et il n'y a aucune honte à reconnaître cela. Sans eux, le devenir serait impossible ; du moins au niveau de la connaissance et de l'ailleurs. Tous les orgueilleux, ceux qui refusent de montrer aux autres leurs faiblesses, ne peuvent que stagner, et ainsi ne rechercher que le fixe, l'immobile... Les gens aux tendances tyranniques, les êtres trop moraux et dotés d'une extrême sévérité, font preuve d'un aveuglement volontaire vis-à-vis leurs faiblesses. Au contraire, lorsque l'être humain admet ses échecs, il ne peut que souhaiter en retirer quelque chose, une connaissance, une forme d'adaptation qui conduit à une flexibilité de l'esprit à l'égard du cours de l'existence, une forme de complexité ouverte aux changements, au flux de la vie, qui est naturellement instable et conflictuelle. Celui qui reconnaît ses erreurs cherche à comprendre comment faire face aux obstacles, et fait ainsi naître en lui maintes idées et possibilités qui permettent de suivre en toute tranquillité le cours du temps, au risque de chuter plus rapidement.
Concours de séjour 2025-2026 comme chercheur.se.s invité.e.s au CRÉ
Il y a 1 semaine
2 commentaires:
Je suis d'accord, mais est-ce qu'accepter nos faiblesses n'implique pas quelque chose en plus... Je ne sais pas. J'avais ce sentiment en te lisant.
À mon avis, accepter ses faiblesses et reconnaitre ses erreurs ouvre des possibilités, puisque ça permet de passer outre et de ne pas rester figé. Je dirais que ça implique une continuité vers la nouveauté, du moins vers de nouvelles idées plus complexes.
Ça pourrait être plus développé, j'en conviens. :)
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