c’est de toi qu’il parlait en qualifiant tes yeux absinthes
dans un temps à rebours – ô ma mie
toi qui promène ton regard de fée verte sur ce passé révolu
lieu où gisent les mânes tant espérés
pleurons ensemble ces disparus
en un poème sensé dans un monde insensé
en des vers significatifs à travers une époque déconstruite
et faisons comme ces décédés – révoltons-nous
d’un héroïsme sanglant contre le non-sens
c’est de ton esprit que surgit le goût du rétablissement
de la reconstruction impossible
divaguant sur l’insondable
alors que tous braquent sur nous des yeux rouges et noirs
qui n’ont rien à voir avec toi et ton regard absent
m’en veux-tu – toi qui n’a ouï dire
de la bouche d’un lâche enivré de volutes
qui se martèle à fond le crâne de son poing
de cette main habile qui pianote pour toi
ô ma mie – m’en veux-tu de t’idéaliser
moi rêveur impromptu
lâche
abattu dans le puits
là où gisent les fous dans l’instant lunaire
qu’importe – pleurons ensemble
en un poème de moins en moins sensé
et rions à travers les abstractions qui nous rappellent
ceux qui nous envoûtent – y compris celui qui t’a si bien qualifié
toi aux iris absinthes
Concours de séjour 2025-2026 comme chercheur.se.s invité.e.s au CRÉ
Il y a 1 semaine
2 commentaires:
Une bonne et heureuse année, David !
Merci beaucoup Richard, je t'en souhaite autant !
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