mercredi 16 février 2011

La nécessité d'écrire

Dernièrement, mon ami et collègue Guillaume Voisine a rédigé un billet à propos de la vie quotidienne et de l'écriture, qui sont parfois difficilement conciliables. Tout comme lui, je n'ai eu que peu de temps ces dernières semaines pour me plonger tout entier dans mes projets d'écriture. Mais en ce qui me concerne, le besoin d'écrire s'est rapidement fait sentir...
Tandis que certains conçoivent l'écriture comme un divertissement servant à alléger le rude quotidien et que d'autres apparentent la chose à un effort, un travail, voire même un métier, je considère pour ma part l'écriture comme une nécessité, sans quoi un sentiment de vide ne tarde pas à m'envahir. Tristan Tzara a écrit : « J'écris parce que c'est naturel comme je pisse comme je suis malade". Voilà qui traduit parfaitement ma pensée. Il me faut écrire ! une nouvelle, une partie d'un roman, un poème, un journal... N'importe quoi ! En autant que le papier se noircisse de mots, de phrases, d'idées, d'esthétisme... Je considère par ailleurs le retravail d'un texte comme de l'écriture en soi ; car la réécriture s'avère chez moi tout aussi efficace pour assouvir ce besoin impérieux d'écrire.

2 commentaires:

Pat Isabelle a dit…

Salut David,

intéressant le billet sur Kierkegaard. Mais ici, je me demande si ce n'est pas la nécessité de créer qui prévaut, passant par l'écriture, activité que tu maîtrises bien.

David Hébert a dit…

Oui, j'admets que la nécessité de créer prédomine sur celle d'écrire, compte tenu que celle-ci est inclue dans celle-là. La musique est aussi d'une grande importance chez moi, et jadis la peinture le fut.
Et merci pour ce petit commentaire final qui me fait bien plaisir !