
mercredi 31 décembre 2008
Le flux de la vie

mardi 30 décembre 2008
Le paradoxe de l'ici et de l'ailleurs
Les êtres humains sont parfois sujets à des circonstances malheureuses : pertes, oublis, maladies, accidents... Pourtant, ces événements inattendus se produisent ; des malheurs surviennent et freinent les projets de tel ou tel individu. C'est le paradoxe entre l'instant et l'ailleurs, la nature confrontée à la culture. L'être humain est d'abord et avant tout un être naturel, qui vit dans l'instant, soit dans le hic et nunc (l'ici et le maintenant). Toutefois, il camoufle la nature derrière la culture en donnant au monde naturel une interprétation humaine. Autrement dit, son esprit se fourvoie dans les symboles, puisqu'il couvre la réalité d'un voile symbolique et idéel ; il oublit l'existence du monde naturel dénué d'humanité. La nature demeure néanmoins présente, mais la culture – qui est par ailleurs soutenue par la nature dont elle est née – se présente seule aux yeux de l'être humain, qui ne vise ainsi que l'idéal. Alors que la nature est pourvue d'accidents, de conflits et de chaos, ce dernier n'espère que le parfait, l'idéal, bref l'irréel. Lorsque la nature empiète sur la culture, ou que la culture se montre enfin dans toute sa nature, cela surprend...
Et nous l'acceptons difficilement...
dimanche 28 décembre 2008
Zarathoustra 2000
En ce creux du temps des fêtes, Noël étant passé alors que l'an 2009 approche à grands pas, j'en profite pour retravailler et corriger les nouvelles dont j'ai fait mention dans le message précédent. Voici un léger aperçu de ma nouvelle Zarathoustra 2000 :
« Wergan atteignit enfin la cime du grand mont, enivré à l’idée qu’il allait enfin découvrir le mystère derrière ces innombrables disparitions. À sa grande surprise, il ne trouva au sommet qu’un petit temple camouflé derrière les feuillages, une sorte de périptère qui ressemblait beaucoup au Parthénon en version miniature.
Alors qu’il considérait sa découverte, une voix provenant de l’intérieur du temple l’interpella et lui dit : " Bonjour mon enfant ! ". Un homme à la démarche légèrement féminine et vêtu à la manière d’un prêtre sortit du petit bâtiment. Il avait d’épais sourcils qui ombrageaient ses yeux fous et profonds, mais ce qui frappa particulièrement Wergan, c’était l’énorme moustache tombante qui ornait le visage de l’individu et qui recouvrait sa bouche en entier. »
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